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01/10/2007

Départ...et retour

L’automne, temps de migration….Après les touristes, les hirondelles sont reparties. Les grands vols d’hirondelles se sont formés bien plus tôt que l’an dernier.  Est-ce un signe ? Dans mon jardin les fauvettes à têtes noires sont de retour.

Le noyer s’effeuille lentement. Il n’a donné aucune noix cette année -pour la première fois. Est-ce la gelée tardive du printemps ? Au sol seules les feuilles jaunies…Le fruit du noyer noir d’Amérique est une drupe globuleuse. Sa chair appelée brou est épaisse et rugueuse. Les fruits abondants couvrent le sol à l’automne. Ne s’ouvrant pas, pourrissant lentement – si l’hiver est sec, et dégageant une odeur aromatique. Le jardinier aura moins de travail cette année …

En fin d’été, comme chaque année,  les pouillots ont visité avec minutie branches et feuilles du noyer, y prélevant sans doute des insectes pris dans la  sève gluante qui suinte des feuilles à cette période.

Les rouges queues, mésanges charbonnières, mésanges bleues vont et viennent. Moins dissimulées par un feuillage qui s’allège…les visites à la mangeoire sont plus régulières à nouveau. J’attends le rouge gorge, plus furtif –il ne se présente que rarement sur le rebord de ma fenêtre, mais dont la présence accompagne les jours d’hiver…

L’automne a ses richesses. Sa grande palette de couleurs chaudes, ses lumières et ses ciels du soir, ses premières brumes du matin…De belles balades en perspectives !

Compléments d’information :

Une drupe est un fruit charnu à noyau, comme la cerise. La chair du fruit du noyer est le brou, le noyau la noix, et à l’intérieur se trouve la graine comestible. Celle du noyer noir est petite et difficile à extraire ( j’en ai fait l’expérience !), protégée par le brou qui n’éclate pas à maturité comme celui du noyer commun, et par la noix très dure et profondément sillonnée.

Juglans regia noyer royal ou noyer commun.  

Juglans nigra  noyer noir d’amérique

Le noyer noir est un bel arbre originaire d’Amérique de l’Est. Il peut atteindre 50m et s’enracine profondément dans des sols riches. Documents « Les Arbres » de Aas/Riedmiller Ed nathan

Les fauvettes à tête noire, les pouillots véloce sont des migrateurs en Europe, mais en méditerranée occidentale, aux populations de nicheurs s’ajoutent les hivernants. .

Le rouge gorge est sédentaire en Europe de l’ouest, où hivernent aussi les individus nordiques. Document « Les Oiseaux d’Europe » de LARS JONSSON

Extrait de « Journal Nature 2007 »  de Joëlle JOURDAN

12:10 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2007

Andromède

En levant la tête pour voir les oiseaux, on découvre le ciel…La nuit ce sont les chauves souris qui nous invitent à ce voyage ! Qui n’a pas plongé son regard et ses pensées dans un ciel noir profond de l’été - y découvrant parfois ses rêves… ?!  Sous notre regard émerveillé, avec un peu de patience et un peu de temps passé dans « l’intimité des étoiles », les constellations se dessinent…et les nommer nous permet de nous familiariser avec elles, la Grande ourse, la Petite ourse, le Dragon, Cassiopée, Persée, Le Cygne, Pégase …mais l’inconnu qui se révèle alors est immense !

      "Au milieu de l’été, à l’est, le carré de Pégase se dresse dans le ciel. En suivant vers le nord sa diagonale horizontale, on rejoint trois étoiles à peu près alignées en direction du zénith. Près de la troisième en haut à droite, l’œil nu distingue une vague nébulosité luminescente. C’est la galaxie d’Andromède. Avec une bonne paire de jumelles, elle se dessine nettement.  Une tâche blanchâtre de forme elliptique. C’est une belle émotion que vous vivrez lorsque vous la contemplerez pour la première fois.Votre regard porte à deux millions d’années-lumière. En même temps il plonge dans le passé : la lumière qui entre dans votre œil voyage depuis deux millions d’année…Cette faible tache de lumière est constituée de plusieurs centaines de milliards d’étoiles semblables à notre soleil…Le vertige que procure l’observation d’Andromède ne vient pas seulement de sa distance. C’est qu’il s’agit d’un véritable « univers » en dehors de notre galaxie… Extrait de « poussières d’étoiles » de Hubert REEVES "

22:20 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

25/09/2007

Le langage nomme

Le langage nomme la plante, l’oiseau.

La plante est hellébore ou phalangère, mais elle est aussi éléments minéraux issus de la roche. Elle est le vent. Elle est le soleil..

Le langage nomme et sépare. La plante, l’oiseau. L’homme par le langage s’approprie le monde. Et il oublie qu’il est un élément du tout, en relation étroite avec chaque élément, et avec l’ensemble.

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Ne plus parler. Ne plus nommer. Voir. De l’intérieur. Le flux de la vie. Qui habite chaque chose. Voir l’Unité. La Totalité.

13:46 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

19/09/2007

Les lotus

Les lotus du jardin des Sambucs....et texte extrait du "dictionnaire des symboles" de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant

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"Fleur, pourrait-on dire, première et qui éclôt sur des eaux généralement stagnantes et troubles, avec une si sensuelle et souveraine perfection, qu'on l'imagine aisément comme la toute première apparition de la vie sur l'immensité des eaux primordiales."

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"C'est encore, car le lotus traditionnel a huit pétales comme l'espace a huit directions, le symbole de l'harmonie cosmique."

16:10 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

11/09/2007

Martin pêcheur

Au bord du Lac du Salagou...

Un tiiht sonore, attire mon attention et dirige mon regard…je lève les yeux et vois un martin pêcheur en vol stationnaire au-dessus du rivage !

Comment décrire l’image qui s’est alors offerte ?!

Le lac dans la lumière du matin. Au premier plan une presque île s’étire, langue de roche où s’agitent de jeunes peupliers. Courbes du rivage éclaboussées de soleil. A l’horizon une ligne de collines ondulées, et dans un creux entre deux reliefs, se détachant sur le ciel, le martin pêcheur debout les ailes vibrantes…Sa silhouette apparaît noire, ciselée par le contraste de lumière. Long bec, corps fuselé se détachent dans l’éclat du ciel, le soleil est encore bas !

Une minute, deux minutes, je ne sais ! Le temps pour moi s’arrête, l’image s’imprime …Le martin pêcheur est parfaitement immobile –sauf les ailes qui vibrent ! Immobile comme sur la branche qui lui aurait servi d’appui pour son affût, mais suspendu dans l’air au dessus du rivage rocheux !

Puis il perd de l’altitude, se rapproche de l’eau et reprend son vol rapide, dessine une belle courbe devant moi et disparaît derrière la roselière…Un nouveau cri accompagnera son départ…

Les peupliers sont déjà habillés d’or, la lumière est celle de l’automne …

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

Nb: Documentation Lars JONSSON: "Le martin pêcheur reste longtemps perché sur une branche, à l'ombre d'un aulne ou d'un osier surplombant l'eau , le dos bleu-vert assurant alors le camouflage. Fréquente les ruisseaux et rivières à l'eau claire, de préférence avec des branches surplombantes. Egalement au bord des étangs...Se nourrit de poissons, d'insectes aquatiques, et autres petits animaux"

Je connais le martin pêcheur à Navacelles.Il n'est pas rare de le voir sur un affût -vu de face il découvre son ventre orangé ! Ou encore de le voir tracer au dessus de l'eau, de son vol caractéristique, une ligne bleu turquoise ! Et j'avais déjà vu la martin pêcheur sur le lac, perché sur un rocher surplombant l'eau,se confondant avec la roche...puis plonger deux ou trois fois avant de remonter avec une prise !

13:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)