10/10/2007
Rapprochement céleste
L’aube naissante éclaircit la voûte céleste, mais une étoile brillante est bien visible sous le croissant sélène (lune descendante), et va bientôt disparaître. Mes jumelles d’ornithologue me permettront de suivre le spectacle de plus près ..
L’attente commence…je peux admirer à loisir la surface lunaire et ses cratères, et apprécier aussi la sphère lunaire qui se dessine et complète le croissant sur sa droite…Et l’occultation de Régulus, brillante étoile de la constellation du Lion, se fera lentement. Immersion à gauche du croissant et émersion à droite .
J’avais repéré l’événement dans une revue d’astronomie, mais oublié sa date : le samedi 6 octobre à 4h (heure au soleil)…Mon réveil matinal non programmé -et ma curiosité naturelle!- m’ont offert un beau spectacle !
Une belle émotion m’a remplie pendant l’occultation…Puis une question : « ne vivons-nous pas trop loin de la nature ? » Une nuit à la belle étoile au cœur de l’été, loin des villes, nous rapproche de cette nature souvent étrange parce qu’étrangère ! Nous rapproche aussi du ciel d’un noir profond où scintillent les étoiles ! –Je n’ai pas oublié le ciel du Rif et de l’Atlas marocains découvert lors d'un voyage. Sa grande présence…
L’homme pour qui la nature est familière peut-il souffrir de solitude ? L’homme qui connaît les grands cycles minéraux, végétaux et célestes peut-il craindre la mort ? S’immerger dans la nature avec tous ses sens –vivre pleinement la nature et ses rythmes!- n’est-ce pas aller à la rencontre de soi, de son appartenance à la communauté humaine, à la planète Terre, et à l’Univers ?!
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01/10/2007
Départ...et retour
Le noyer s’effeuille lentement. Il n’a donné aucune noix cette année -pour la première fois. Est-ce la gelée tardive du printemps ? Au sol seules les feuilles jaunies…Le fruit du noyer noir d’Amérique est une drupe globuleuse. Sa chair appelée brou est épaisse et rugueuse. Les fruits abondants couvrent le sol à l’automne. Ne s’ouvrant pas, pourrissant lentement – si l’hiver est sec, et dégageant une odeur aromatique. Le jardinier aura moins de travail cette année …
En fin d’été, comme chaque année, les pouillots ont visité avec minutie branches et feuilles du noyer, y prélevant sans doute des insectes pris dans la sève gluante qui suinte des feuilles à cette période.
Les rouges queues, mésanges charbonnières, mésanges bleues vont et viennent. Moins dissimulées par un feuillage qui s’allège…les visites à la mangeoire sont plus régulières à nouveau. J’attends le rouge gorge, plus furtif –il ne se présente que rarement sur le rebord de ma fenêtre, mais dont la présence accompagne les jours d’hiver…
L’automne a ses richesses. Sa grande palette de couleurs chaudes, ses lumières et ses ciels du soir, ses premières brumes du matin…De belles balades en perspectives !
Compléments d’information :
Une drupe est un fruit charnu à noyau, comme la cerise. La chair du fruit du noyer est le brou, le noyau la noix, et à l’intérieur se trouve la graine comestible. Celle du noyer noir est petite et difficile à extraire ( j’en ai fait l’expérience !), protégée par le brou qui n’éclate pas à maturité comme celui du noyer commun, et par la noix très dure et profondément sillonnée.
Juglans regia noyer royal ou noyer commun.
Juglans nigra noyer noir d’amérique
Le noyer noir est un bel arbre originaire d’Amérique de l’Est. Il peut atteindre 50m et s’enracine profondément dans des sols riches. Documents « Les Arbres » de Aas/Riedmiller Ed nathan
Les fauvettes à tête noire, les pouillots véloce sont des migrateurs en Europe, mais en méditerranée occidentale, aux populations de nicheurs s’ajoutent les hivernants. .
Le rouge gorge est sédentaire en Europe de l’ouest, où hivernent aussi les individus nordiques. Document « Les Oiseaux d’Europe » de LARS JONSSON
Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN
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29/09/2007
Andromède
"Au milieu de l’été, à l’est, le carré de Pégase se dresse dans le ciel. En suivant vers le nord sa diagonale horizontale, on rejoint trois étoiles à peu près alignées en direction du zénith. Près de la troisième en haut à droite, l’œil nu distingue une vague nébulosité luminescente. C’est la galaxie d’Andromède. Avec une bonne paire de jumelles, elle se dessine nettement. Une tâche blanchâtre de forme elliptique. C’est une belle émotion que vous vivrez lorsque vous la contemplerez pour la première fois.Votre regard porte à deux millions d’années-lumière. En même temps il plonge dans le passé : la lumière qui entre dans votre œil voyage depuis deux millions d’année…Cette faible tache de lumière est constituée de plusieurs centaines de milliards d’étoiles semblables à notre soleil…Le vertige que procure l’observation d’Andromède ne vient pas seulement de sa distance. C’est qu’il s’agit d’un véritable « univers » en dehors de notre galaxie… Extrait de « poussières d’étoiles » de Hubert REEVES "
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25/09/2007
Le langage nomme
Le langage nomme la plante, l’oiseau.
La plante est hellébore ou phalangère, mais elle est aussi éléments minéraux issus de la roche. Elle est le vent. Elle est le soleil..
Le langage nomme et sépare. La plante, l’oiseau. L’homme par le langage s’approprie le monde. Et il oublie qu’il est un élément du tout, en relation étroite avec chaque élément, et avec l’ensemble.

Ne plus parler. Ne plus nommer. Voir. De l’intérieur. Le flux de la vie. Qui habite chaque chose. Voir l’Unité. La Totalité.
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19/09/2007
Les lotus
Les lotus du jardin des Sambucs....et texte extrait du "dictionnaire des symboles" de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant

"Fleur, pourrait-on dire, première et qui éclôt sur des eaux généralement stagnantes et troubles, avec une si sensuelle et souveraine perfection, qu'on l'imagine aisément comme la toute première apparition de la vie sur l'immensité des eaux primordiales."

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