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30/11/2007

Lever de soleil sur la ville

Ma « fenêtre aux oiseaux » s’ouvre sur l’Est…Et au-dessus de la ville, une colline -horizon aux lignes douces. Des arbres, en silhouettes sombres, se détachent sur le ciel du matin…

Un bosquet s’allume, le soleil n’est pas loin ! La lumière se fait plus vive, puis les premiers rais de lumière s’étirent sur la colline assombrie. Peu à peu la boule solaire se libère de la terre, jusqu’à s’offrir au regard dans sa perfection – nous avons quelques instants encore pour l’admirer avant que la lumière ne soit trop intense !

Et dans cette lumière du matin les mésanges vont et viennent…Elles savent que la nourriture est servie ! Les branches dénudées du noyer sont devenus des perchoirs qui ne dissimulent plus la présence des oiseaux. Leurs silhouettes se découpent dans le contre-jour. Les ailes déployées et les queues laissent partiellement filtrer la lumière, les contours des oiseaux se soulignent d’un fil doré…Instants magiques !

16:20 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

21/11/2007

Sur le rebord de ma fenêtre

Avec le froid, arrivé tôt cette année, les mésanges se présentent régulièrement au poste de nourrissage, sur le rebord de ma fenêtre…

Mésanges charbonnières et mésanges bleues se partagent la nourriture offerte…Le débroussaillage sévère de mon jardin à l’automne a éloigné les fauvettes, le rouge gorge et le rouge queue… Ils se montrent parfois, mais semblent avoir élu domicile ailleurs…Reviendront-ils au poste de nourrissage lorsque le froid sera plus rude ?!

Ce matin, une mésange charbonnière était installée en toute confiance sur la mangeoire, prélevant quelques becquées de beurre, et décortiquant des graines de tournesol sur place…Il s’agissait très certainement d’une jeune mésange née dans mon nichoir et habituée à se nourrir sur ma fenêtre !

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La nature se prépare pour l’hiver…Les arbres sont défeuillés à présent après la profusion de couleurs offertes durant ce dernier mois…– les arbres à feuilles caduques bien sûr, alors qu’une partie de la végétation reste verte dans nos garrigues ! Le lac, au Salagou, a retrouvé sa nature minérale : la pierre et l’eau ! Et à Navacelles, le vieux pont et le village se mêlent plus intimement aux pierres des pentes !

Ce matin

Dissimulé par la brume d’automne

L’arbre s’est agité

Dans un long frisson

La chaleur de midi

Le ranime et l’apaise

Mais ses branches sont nues

Les feuilles sur le sol

Dans le soir finissant

Le vent pousse les feuilles.

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

16:30 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2007

Le long de la rivière

A Navacelles...

Dans les chemins, le rouge gorge, les mésanges, le rouge queue se manifestent par quelques cris, ou quelques notes…Le vent en souffles puissants et irréguliers couvre parfois le bruit de l’eau…

Beaucoup d’arbres ont déjà perdu leurs feuilles, les peupliers, les tilleuls… mais les retardataires, comme les hêtres sont lumineux ! Même dans le gris du soir ils semblent donner de la lumière ! Quelle fête des couleurs cette année !  Les feuillages étaient encore abondants après un printemps humide et un été peu chaud, alors l’automne nous a offert sa splendeur, des dégradés de jaune, de vert, d’orangé, de rouge, de brun, mêlés avec bonheur ! Quel ravissement pour les yeux ! 

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21:50 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

20/10/2007

L'observateur observé

Il m’arrive souvent d’aller sur les chemins « immergée » dans la nature – comme l’arbre, comme la pierre…Comme l’oiseau : simple élément d’un grand ensemble. Il est des chemins qui me sont familiers et que je retrouve comme l’on retrouve un ami. Ou comme l’on rentre chez soi.

Chasseur/cueilleur de la préhistoire, souvent je chasse et je cueille des images ! Certains jours j’avance sur les chemins avec le pas du berger –celui de mon grand père m’habite souvent sur les chemins de Navacelles. Combien d’autres avant lui, avant moi, les ont parcourus ?    Et je vais sur les chemins, contemplant la Vie !

Moi qui aime voler un peu d’intimité aux oiseaux et aux animaux dont j’apprends les habitudes, lorsque je vais sur les chemins avec le pas du berger, il arrive que l’observateur que je suis habituellement soit observé …et que quelqu’un vole à son tour quelques images de mon cheminement solitaire –contemplatif, et s’en nourrisse. Vole-t-il aussi quelques pensées ?

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

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12:15 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

10/10/2007

Rapprochement céleste

Réveillée tôt ce jour-là, je découvre dans le ciel du matin un croissant de lune surmontant Vénus à sa droite et à sa gauche Saturne. C’est un beau rapprochement de notre satellite et des deux planètes …

L’aube naissante éclaircit la voûte céleste, mais une étoile brillante est bien visible sous le croissant sélène (lune descendante), et va bientôt disparaître. Mes jumelles d’ornithologue me permettront de suivre le spectacle de plus près ..

L’attente commence…je peux admirer à loisir la surface lunaire et ses cratères, et apprécier aussi la sphère lunaire qui se dessine et complète le croissant sur sa droite…Et l’occultation de Régulus, brillante étoile de la constellation du Lion, se fera lentement. Immersion à gauche du croissant et émersion à droite .

J’avais repéré l’événement dans une revue d’astronomie, mais oublié sa date : le samedi 6 octobre à 4h (heure au soleil)…Mon réveil matinal non programmé -et ma curiosité naturelle!- m’ont offert un beau spectacle !

Une belle émotion m’a remplie pendant l’occultation…Puis une question : « ne vivons-nous pas trop loin de la nature ? »   Une nuit à la belle étoile au cœur de l’été, loin des villes, nous rapproche de cette nature souvent étrange parce qu’étrangère ! Nous rapproche aussi du ciel d’un noir profond où scintillent les étoiles ! –Je n’ai pas oublié le ciel du Rif et de l’Atlas marocains découvert lors d'un voyage. Sa grande présence…

L’homme pour qui la nature est familière peut-il souffrir de solitude ? L’homme qui connaît les grands cycles minéraux, végétaux et célestes peut-il craindre la mort ? S’immerger dans la nature avec tous ses sens –vivre pleinement la nature et ses rythmes!- n’est-ce pas aller à la rencontre de soi, de son appartenance à la communauté humaine, à la planète Terre, et à l’Univers ?!

13:50 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)