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18/04/2008

Fin de jour

Au bord du Salagou...

Soleil couchant sur un lac à l'eau tranquille. Vol d'hirondelles en chasse sur l'eau...Des bergeronnettes printanières, en troupe, fouillent la berge. Les roselières, tiges dressées et "toupets" secs, à leur pieds, les nouvelles pousses...Des cris d'oiseaux, quelques chants, des bruits secs de roseaux déplacés, une poule d'eau se glisse entre les tiges de roseaux et disparaît...Sur l'eau aux reflets cuivrés, les Foulques et les Grèbes nagent, vigilants, les roselières abritent les nids.

Dernières lueurs du jour. Crépuscule. Le lac est "marbré" de noir et d'argent ! Une légère brise se lève et dessinent des rides d'eau en surface, où alternent le noir et l'argenté...Brisant ces lignes aux contours mouvants, les grèbes en silhouettes noires. Ils s'ébattent en jeux amoureux.

Lever de lune sur la ruffe assombrie. Et premières chauves souris dans le ciel du soir. Les crapauds et les grenouilles s'éveillent.

 

15:11 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2008

Voir

VOIR

Immersion dans la nature, dans le paysage.  Décalage du Regard.  VOIR !

Puis VOIR et SENTIR. Sensations et sentiments. Le regard n'est-il pas le prolongement de la main -sensations ? Le prolongement du coeur -sentiments ?

Le paysage se découpe sous notre Regard en images vibrantes.  VOIR,  SENTIR  et COMPOSER !

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14/04/2008

Merle bleu

A Navacelles, dans les gorges de La Vis....

Le merle bleu que je connaissais sur les toits de nos maisons de pierres -du même gris que la roche sur laquelle  elles sont bâties- occupe naturellement les petites falaises à mi-pentes...et chante, perché sur le sommet des rochers.

C'est son chant qui m'a signalé sa présence. Un chant flûté qui rappelle celui du merle noir. mais moins sonore et formé de courtes phrases répétées..Suivies de longs silences.

Perché sur un rocher surplombant les gorges il s'envolait régulièrement et chassait à la façon d'un gobemouche...Ces temps de vols presque sur-place, plumes des ailes et de la queue étalées, laissaient voir sa belle couleur "bleue prunelle" (dit le Lars JONSSON)...Aucune confusion possible avec le merle noir !

Un bel oiseau, discret et farouche, présent dans la vallée...alors que sur le Causse on trouve le merle des roches, oiseau très coloré -bleu gris et roux orangé.  

Le printemps avance, même si le temps reste frais...Dans les pentes pierreuses, les amélanchiers commencent à fleurir, de belles fleurs blanches en grappes. Et les grands arbres du bord de l'eau se parent de verts tendres...peupliers blancs et noirs, tilleuls, aulnes et les hêtres...

Ce matin, dans un peuplier blanc s'activaient, en groupes, des chardonnerets, et des tarins des aulnes...ils "becquettaient" les châtons, prélevant sans doute les bourgeons floraux. Il y avait aussi des fauvettes à tête noire, et des mésanges charbonnières... Après le concert matinal vient l'heure de la collation !

Le pic épeiche est très actif, il tambourine avec passion ! Puis s'envole de son vol ondulant émettant son cri explosif et métallique !

En eau peu profonde aujourd'hui le cincle plongeur ou merle d'eau fouille le fond de la rivière. D'un mouvement rapide, alternant immersion et émersion de la tête, il retourne les pierres à la recherche des larves d'insectes qu'elles dissimulent. Puis il s'éloigne un vol direct au-dessus de l'eau, s'écartant de la rivière s'il y a dérangement. Où est le nid cette année, dans une cavité entre les racines d'un peuplier dégagées par les crues ou derrière le rideau d'eau de la cascade ?

NB : le merle bleu monticola solitarius 20,5 cm est aussi plus petit que le merle noir turdus merula 24-25cm

22:43 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2008

Sédentaires et migrateurs

Sur le plateau les oiseaux migrateurs arrivent !

Le coucou et la huppe chantent. Dès leur retour ils s'empressent de choisir et de marquer par leur chant un territoire ! Territoires occupés dans le temps de la reproduction, il abritera les nids, et devra fournir la nourriture nécessaire au nourrissage des petits ...

Le chant du coucou gris nous est familier. Deux notes alternées, des "cou-cou" en série, émis depuis le sommet d'un arbre...On reconnaîtra le coucou, même à distance -oiseau se laissant rarement approcher- grâce à sa taille et silhouette proches de celle d'un faucon crécerelle, une queue longue et des ailes pointues abaissées de chaque côté du corps au repos. Tête relevée, dos "fuyant", le coucou surveille les alentours..

Le chant de la huppe fasciée est aussi simple à reconnaître, notes associées cette fois, en trois syllabes : houpoupoup répétées. Ce chant grave et sourd se perçoit bien à distance. La huppe chante à terre ou perchée sur un grosse branche d'un arbre, dodelinant de la tête d'arrière à l'avant, balançant ainsi sa grande huppe repliée (qu'elle porte sur la tête) ! Au sol la huppe est difficile à voir, elle se fond dans les couleurs du paysage.. S'envolant au-dessus des champs, des rochers ou des murs, les couleurs bigarrées de ses ailes et sa queue permettent de l'identifier sans confusion possible.

Le circaète Jean-Le-Blanc est de retour !  Grand rapace aux larges ailes souples qui aime à voler sur place et face au vent !  Serpents et lézards se chauffant au soleil du printemps devront se montrer prudents, l'ennemi viendra du ciel et fondra sur eux !

Ils habitent nos terres caussenardes, mais migrent vers les lavognes à la saison des amours ....Ce sont les batraciens !

Après le concert de jour donné par les oiseaux, le concert de nuit donné par les batraciens ! Les mares s'égayent de chants nocturnes sous la lumière complice de la lune.

Dans les lavognes chantent les rainettes méridionales, et les crapauds calamites ou crapaud des joncs. Ce sont les mâles qui chantent au moyen d'un sac vocal placé sous la gorge...Qui n'a pas franchement souri en voyant la rainette enfler alternativement de la gorge et des flancs..Une petite grenouille verte -de 4 à 5 cm seulement- et qui émet un chant puissant ! Les chants se mêlent dans la nuit et le concert peut rapidement devenir assourdissant pour le naturaliste trop curieux qui s'aventure au bord des mares !

Nos mares des causses abriteront aussi les amours d'autres crapauds : le crapaud commun bien sûr, mais aussi le pélobate cultripède, le pélodyte ponctué, le crapaud accoucheur ! et des tritons, comme le triton marbré !

NB Sorties Nature : Le CIELM proposait ce samedi une sortie "mares", animée par Gilles HANNULA...naturaliste averti ! Ecoute des chants nocturnes, et reconnaissance des batraciens présents sur le Causse...

Nb bibliographie : "Les Oiseaux d'Europe" de LARS JONSSON,  "Le Chant des oiseaux" de André BOSSUS et Jean ROCHE, et "La Nature Méditerranéenne en France" de Philippe MARTIN

 

15:35 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

Journée Nature

Organisée par le CPIE-CM  Centre permanent d'initiatives pour l'environnement des Causses Méridionaux...

Cette journée animée par Jérémy BEAUMES jeune ornitologue compétent et passionné, et Anne HILLEBRAND, pemettait au public de découvrir -ou perfectionner !- leur connaissance des oiseaux des  Causes . Découverte grâce à un diaporama bien documenté, et aussi par l'écoute et l'observation lors d'une promenade..

Anne HILLEBRAND autre animatrice, sensible elle, aux mots, aux images, à l'art avait invité Alexandre AUGUSTIN à présenter ses aquarelles : oiseaux à la mangeoire ou dans leur millieu naturel, et Joëlle JOURDAN ses extraits d'un "Journal Nature : Sur les chemins de Navacelles"....

Une belle journée...!

14:50 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (1)