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12/04/2008

Sédentaires et migrateurs

Sur le plateau les oiseaux migrateurs arrivent !

Le coucou et la huppe chantent. Dès leur retour ils s'empressent de choisir et de marquer par leur chant un territoire ! Territoires occupés dans le temps de la reproduction, il abritera les nids, et devra fournir la nourriture nécessaire au nourrissage des petits ...

Le chant du coucou gris nous est familier. Deux notes alternées, des "cou-cou" en série, émis depuis le sommet d'un arbre...On reconnaîtra le coucou, même à distance -oiseau se laissant rarement approcher- grâce à sa taille et silhouette proches de celle d'un faucon crécerelle, une queue longue et des ailes pointues abaissées de chaque côté du corps au repos. Tête relevée, dos "fuyant", le coucou surveille les alentours..

Le chant de la huppe fasciée est aussi simple à reconnaître, notes associées cette fois, en trois syllabes : houpoupoup répétées. Ce chant grave et sourd se perçoit bien à distance. La huppe chante à terre ou perchée sur un grosse branche d'un arbre, dodelinant de la tête d'arrière à l'avant, balançant ainsi sa grande huppe repliée (qu'elle porte sur la tête) ! Au sol la huppe est difficile à voir, elle se fond dans les couleurs du paysage.. S'envolant au-dessus des champs, des rochers ou des murs, les couleurs bigarrées de ses ailes et sa queue permettent de l'identifier sans confusion possible.

Le circaète Jean-Le-Blanc est de retour !  Grand rapace aux larges ailes souples qui aime à voler sur place et face au vent !  Serpents et lézards se chauffant au soleil du printemps devront se montrer prudents, l'ennemi viendra du ciel et fondra sur eux !

Ils habitent nos terres caussenardes, mais migrent vers les lavognes à la saison des amours ....Ce sont les batraciens !

Après le concert de jour donné par les oiseaux, le concert de nuit donné par les batraciens ! Les mares s'égayent de chants nocturnes sous la lumière complice de la lune.

Dans les lavognes chantent les rainettes méridionales, et les crapauds calamites ou crapaud des joncs. Ce sont les mâles qui chantent au moyen d'un sac vocal placé sous la gorge...Qui n'a pas franchement souri en voyant la rainette enfler alternativement de la gorge et des flancs..Une petite grenouille verte -de 4 à 5 cm seulement- et qui émet un chant puissant ! Les chants se mêlent dans la nuit et le concert peut rapidement devenir assourdissant pour le naturaliste trop curieux qui s'aventure au bord des mares !

Nos mares des causses abriteront aussi les amours d'autres crapauds : le crapaud commun bien sûr, mais aussi le pélobate cultripède, le pélodyte ponctué, le crapaud accoucheur ! et des tritons, comme le triton marbré !

NB Sorties Nature : Le CIELM proposait ce samedi une sortie "mares", animée par Gilles HANNULA...naturaliste averti ! Ecoute des chants nocturnes, et reconnaissance des batraciens présents sur le Causse...

Nb bibliographie : "Les Oiseaux d'Europe" de LARS JONSSON,  "Le Chant des oiseaux" de André BOSSUS et Jean ROCHE, et "La Nature Méditerranéenne en France" de Philippe MARTIN

 

15:35 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

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