08/09/2007
Fils de l'univers
Lever de soleil, coucher de soleil...fenêtres ouvertes sur l'espace sans limites...
il faut 8 minutes à la lumière du soleil pour arriver jusqu'à nous ! Quant à nous, si nous voyagions à la vitesse de la lumière, il nous faudrait 1 seconde pour atteindre la lune, 30 minutes pour Jupiter, 4 ans et demi (années lumière !) pour atteindre l'étoile la plus proche du soleil, et 100 000 ans pour traverser notre galaxie ! Et le voyage ne ferait que commencer ! Infos extraites du "Petit guide du ciel" de Bernard PELLEQUER
Rêvons un peu ! Habillons notre quotidien de rêve !
"Le plaisir de transformer un monde inconnu et indifférent en un monde merveilleux et familier" dit Hubert REEVES dans la préface de ce livre. Et il ajoute : "Avant d'être français ou canadiens, noirs ou blancs, hommes ou femmes, nous sommes terriens, solaires, "voie lactiens", fils et filles de l'univers. Nos racines sont dans les étoiles. "
Lever de soleil, coucher de soleil... une fenêtre s'ouvre...
16:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2007
Lever du soleil
Moment magique, ce temps où la lumière se fait plus intense au dessus des reliefs. Jusqu’à laisser sourdre la sphère lumineuse, dont les premiers rayons s’étireront très vite vers l’eau..Puis se sera la lente montée du soleil, en même temps que s’agrandit la nappe de lumière sur le lac…
Devant nous, la terre à l’origine : la pierre, l’eau, la lumière, et le vent brassant l’air du matin !
Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN
11:35 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2007
Retour en ville

Le bonheur n’est-il pas offert par notre regard, lorsque nous habillons notre quotidien de rêves… ?!
Je fais parti de ces gens qui ne sont pas (ou plus ?) des « gens de la terre », et qui ont pourtant un ancrage fort dans la nature… De passage sur cette terre –lot commun à tout humain- je suis dans la position de celui qui contemple ! Mon regard –tyrannique parfois- est le lieu privilégié de ma relation au monde et à la nature en particulier. Même les yeux fermés, je vois ! Et quand je vois, je sens, je sais !!!
Comme l’abeille je récolte…comme l’abeille je transforme, ce que je vois en images et en mots… Ni plus ni moins utile …un petit rien de ce grand monde !!!
Et régulièrement j’ai besoin de retourner au port, de jeter l’ancre ! De voir, sentir, savoir la nature ! Et particulièrement celle de Navacelles !
Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN
14:30 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
31/08/2007
Hibou moyen duc
C’est le crépuscule, les couleurs se sont estompées, seules des nuances de gris, les pierres du chemin semblent lumineuses au milieu des arbustes masses sombres habitées ! Le ciel vers l’ouest a encore un peu de clarté…Je marche, attentive à mes pas, laissant mes pieds épouser les irrégularités du sol, et mes yeux se poser légèrement sur le sentier ou sur ses « rives »…Et voilà ! Entre deux arbustes, une silhouette se profile sur le ciel …un oiseau de la nuit !
Je connais la chouette hulotte. Maître de la nuit à Navacelles ! J’aime son chant qui retentit dans les gorges, jouant de l’écho des falaises du bord de la rivière…
Cette silhouette est plus légère, je la regarde disparaître derrière un arbuste, se montrer ici puis là. De longues ailes arrondies, qui s’élèvent vers le haut en V assez fermé, une queue assez longue qui s’ouvre lorsque l’oiseau se glisse entre les arbustes…J’observe et ne sait nommer. Les repères changent la nuit, pas de couleurs, taille difficile à évaluer, il ne reste que la silhouette et le vol comme indices. Un vol étrange, comme mécanique. J’engrange précieusement ces informations visuelles …mais bientôt des sons se font entendre. Quelques cris, et puis des bruits secs –comme des craquements de menus branches ?! Ici et là, qui viennent de plusieurs endroits, se succédant rapidement… Est-ce un seul individu qui tente de m’intimider, un couple ? ou une petite famille ?
La nuit gardera son mystère…et moi je dois rentrer !
Détermination : Après consultation de documents « Les Oiseaux d’Europe » CD et livre…. J’ai pu nommer le bel inconnu : le hibou moyen duc !
J’ai noté : « hibou de taille moyenne, au corps allongé et plus mince que celui de la chouette hulotte ». Et encore « en vol des battements d’ailes mécaniques et raides.. » Puis aussi : « ailes et queue plus allongés que ceux de la chouette hulotte. Battements d’ailes profonds » A propos des cris : « Divers cris jappés et plaintifs, claquements d’ailes » et « alarme comprenant des kvik-kvik et des claquements de bec » Et finalement : « De mœurs nocturnes, mais le hibou moyen duc chasse aussi à l’aube et au crépuscule »
Quelques infos complémentaires : C’est un hibou de 35-37 cm de longueur et de 84-95 cm d’envergure. Différent de la chouette hulotte par ses yeux rouges, et ses longues aigrettes (les aigrettes caractérisant les hiboux)… Alimentation : petits rongeurs, parfois écureuils, passereaux, insectes à l’occasion…Habitat, boisement clairs ou bouquet d’arbres. Sur les pentes du cirque de Navacelles, les bouquets de conifères, cèdres de l’atlas ou pins peuvent donc l’accueillir !
Extrait de "Journal Nature 2007" de Joëlle JOURDAN
13:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2007
extrait de ...
Extrait de "L'epuisement" de Christian BOBIN
...La lumière verte d'un arbre et l'ondulation de son feuillage se reflètent en sa surface. Je pourrais demeurer des heures dans la contemplation d'une telle image. Assis à un angle de la pièce, je vois l'arbre réel au travers d'une fenêtre et le même arbre dans l'étroit réceptacle du miroir. Cette seconde vue est celle qui me réjouit le plus comme si rien n'avait lieu qu'à la condition d'avoir lieu deux fois : une première fois dans le réel obscur et une seconde fois dans mon esprit. Comme si je ne pouvais rien voir de face, seulement de biais, dans les eaux d'un miroir ou sur les ondes d'une parole...
Extrait de "L'Embrasée" de Marie-Christine MASSET
L'exilée a perdu
un peu de terre
où se posaient
doucement
ses rêves.
Extrait de "Parole brûlée" de Marie-Christine MASSET
Tes mains au rivage
retirent l'ancre
le vent te pousse
vers le vent.

16:05 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)