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26/07/2007

Ateliers photo et papier

Au CIRQUE DE NAVACELLES, l'association ART & NATURE organise des ateliers 

le jeudi 16 août 2007 

ATELIER DE PHOTOGRAPHIE avec Joëlle JOURDAN

de 9h à 12h pour deux personnes minimum

Réalisez un reportage sur ce lieu prestigieux. Choix du sujet, construction du reportage. Prise de vues, initiation au cadrage, à la composition des images, pour que l'image servent le sujet...Importance de la lumière, choix de l'instant à saisir...Paysage, humain, détails d'architecture etc... Une récréation ou re-création visuelle ?!

ATELIER PAPIER avec Claude VARISCO

de 9h à 17h deux personnes minimum

Fabriquez vous-mêmes le papier selon une technique traditionnelle, à partir de pâte à papier (faite de papiers recyclés ou de feuilles de végétaux). feuilles simples ou avec inclusions végétales. Réalisez des cartes ou des petites choses à offrir selon votre sensibilité et votre inspiration.

Pour davantage d'informations voir le site de ART & NATURE : http://perso.orange.fr/jjourdan/a-n/

 

Ces ateliers se dérouleront en même temps que

l'EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES  intitulée "NAVACELLES",

reportages réalisés par Marc DEOTTE en 2006 et Joëlle JOURDAN en 1986.

Exposition présentée du 11 au 19 août dans l'église de Navacelles.

Une démonstration de fabrication de papier sera faite le samedi 11 août de 15h à 18h, jour de l'ouverture de l'exposition.(devant l'église)

 

 

18/07/2007

Liberté retrouvée

Sur le Causse du Larzac, une nuit de printemps quand les mares deviennent musicales.. Il était une fois…mais l’histoire est réelle !

Nous écoutions les chants et découvrions sous les faisceaux lumineux des naturalistes qui animaient la sortie, la vie grouillante de la mare. Rainettes méridionales, crapauds calamites, abondent, ils chantent et s’accouplent.

Une couleuvre se faufile dans les herbes humides. Capturée -pour permettre une meilleure observation, c’est une couleuvre vipérine- elle se contorsionne dans les mains de l’animateur. « La capture peut provoquer la régurgitation du dernier repas, il faut alors relâcher l’animal rapidement » nous explique-t-il.

Voilà la couleuvre vipérine libérée . Nous l’observons avec une curiosité nouvelle, et …oh ! Surprise ! elle régurgite une rainette…vivante ! Qui s’éloigne en bondissant ! Une deuxième vie lui est offerte !!!

NB : Cette sortie était organisée par le CIELM (centre d’initiatives pour l’environnement du Larzac Méridional)- qui regroupe des passionnés de la nature, autodidactes ou scientifiques. Les amoureux de la nature, qui habitent cette région ou la découvre dans le temps des vacances,  peuvent participer aux nombreuses animations, et sorties, organisées par l’association à St Maurice-Navacelles  et à La Vacquerie.

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

17:30 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

17/07/2007

Poésie

Extrait de "L'Autre visage" de Christian BOBIN

Légèreté est notre larme.

Celui qui pleure chez nous a un chat sur le coeur. Ce n'est pas lui qui pleure mais le chat -pénitent aux yeux d'or dans le couvent d'une ombre.

Légèreté est notre rire.

Celui qui rit chez nous a un oiseau sur le coeur. ce n'est pas lui qui rit mais l'oiseau -portier de l'aube au trousseau de lumière.

Légèreté est notre école.

Nos enfants sont nos guides. Ils nous précèdent dans le jour d'un pas léger, et c'est merveille de les voir : la danse de l'enfant est le soleil du père.

Légèreté est notre songe.

Nos rêveurs sont funambules. Ils vont à pas d'oiseau sur la pensée. Trouvent-ils une vérité, ils éclatent de rire.

 

 

17:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

15/07/2007

Dernier envol

A mon réveil ce matin, les premiers cris des mésanges charbonnières m’ont informé : les petits ont quitté le nid ! Trois ou quatre petits explorent -comme le font tous les oisillons après leur premier envol - les branchages qui ont abrité leur nid, en même temps qu’ils découvrent les lois de l’équilibre. Les pattes hésitent, cherchent le support, le corps se balance, où aller ? Que d’espace ! Que de lumière ! Les cris familiers des parents restent le seul souvenir du nid douillet et rassurent, et encouragent ! Allant et venant, guidant par leurs appels, les adultes délimitent ainsi le premier terrain d’apprentissage des oisillons. Nourrissant à nouveau, et pour quelques heures encore ! (ou quelques jours semble-t-il au vu de mes précédentes observations?) Depuis quelques jours le nichoir gazouillait…l’heure approchait !

-Avant l’envol, au lever du soleil, les parents ont cessé de nourrir, et à proximité du nichoir, ont signalé leur présence par leurs appels réguliers, puis insistants, invitation à quitter le nid ! Voir le récit de l'envol dans la note « Dans mon jardin » du 25 mars 2007.

Cadeau !! Assise devant ma fenêtre ouverte, comme à l’habitude,  j’écoute, j’observe et …j’écris ! Quelques bruits d’ailes plus proches, l’oisillon se pose sur la pierre (de nourrissage), hésite ensuite sur la direction à prendre, et « tombe » sur le carrelage de la pièce ! Mon doigt tendu lui servira de branche et le conduira vers sa liberté !

J’aurai mieux compris cette année, avec les deux nichées de la mésange charbonnière, comment se dessine un territoire. J’ai souvent vu le mâle le défendre rageusement. Et entendu mâle et femelle l’habiter de leurs différents cris.

NB : Je n’ai pas fait de photos des mésanges –même si je suis photographe ! Pour ne pas troubler cette belle intimité ! Ce sont les mots qui tenteront de dire… Peut-être n’ai-je pas voulu brouiller dans ma tête toutes les belles images que nous offrait Gaston PIC à chacune de ses interventions dans mes classes ! …

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

11:55 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

11/07/2007

La musaraigne s'adapte

Une balade ce matin, l’air est frais, la terre et les plantes sont humides, il a plu encore une fois…Etrange paysage que je connais beaucoup plus sec à cette saison ! Des oiseaux chantent encore, un merle tout près de moi.
Profitant de la fraîcheur, les escargots se promènent, en voici un devant mon pas …je le prends, l’observe (sa coquille semblait percée), puis le dépose sur le mur qui soutient le talus du chemin. Il reprend son avancée interrompue, hésitant un peu à présent sur la route à suivre, tâtant le terrain de ses tentacules, se coulant sur la pierre dont il épouse les aspérités. . Il se rétracte brutalement au contact d’une grosse fourmi. Le voilà replié dans sa coquille, d’où sortent encore les deux grands tentacules…Va-t-il franchir la colonne de fourmis formant une ligne imaginaire ?
Un bruissement délicat de brindilles et de feuilles sèches détourne mon attention. Un petit animal se déplace au ras du sol. Un campagnol, ou autre petit rongeur sans doute…l’envie de savoir, et surtout de voir m’immobilise (l’escargot se souciait peu de mes mouvements !) . L’animal avance toujours semblant fureter, je patiente et espère l’apercevoir quelques instants entre deux touffes de végétaux…Les campagnols ont des mouvements très vifs et se laissent généralement peu admirer ! L’avancée de celui-ci est plus lente, ma curiosité est éveillée, je reste là immobile, attentive, aux sons, et aux mouvements des végétaux déplacés …L’animal se rapproche encore, puis se dirige vers l’avant du mur, tout près de moi ! et bientôt il se découvre : c’est une musaraigne ! Elle transporte une sorte de « feuille blanche et sèche »…et disparaît entre deux pierres du mur…Pour réapparaître quelques instants plus tard débarrassée de son fardeau ! Elle construit son nid !
Elle fera ainsi de nombreux va et vient, allant chercher feuilles sèches et …ce qui se révèle être des morceaux de sacs plastiques, dans la broussaille ( film plastique fragmenté avec le temps, ou qu’elle déchire ). Lorsqu’elle disparaissait à ma vue, je suivais ses activités aux divers bruits qui accompagnaient ses déplacements. Je suis restée longtemps attendant ses passages dans cette zone où seuls quelques brindilles, feuilles sèches et graviers ne gênaient pas l’observation : et pendant quelques instants, à trente centimètres de mon visage, je pouvais observer, tantôt la robe, puis la queue, puis l’œil, le museau -A l’aller j’identifiais la charge, au retour je découvrais l’animal ! Elle passait indifférente semble-t-il à ma présence, ou sans inquiétude, toute occupée à sa tâche. Elle s’arrêtait parfois, regardant et reniflant, puis reprenait sa route. J’ai fini par reprendre la mienne, laissant la musaraigne à ses activités.

L’escargot avait disparau dans les feuillages -il se déplace à « 7cm à la minute ». Sur une tige dressée, à 20 cm du sol, une mue de cigale que je n’avais pas encore vue -Les cigales chantent peu cette année, il ne fait pas assez chaud.

Je suis toujours étonnée, émue, de voir comment l’on peut se fondre dans la nature par l’immobilité, et le désir de voir ! Le temps s’arrête, ou plutôt s’étire, une fenêtre s’ouvre, et pour quelques instants –prolongés parfois, nous pénétrons dans l’intimité de la vie animale. Quel bonheur d’être ainsi invitée au partage… !!!

Nb :Quand la chaleur viendra, et elle ne saurait tarder, que deviendra ce nid de plastique logé entre les pierres du mur ?La musaraigne s’adapte, mais ce nid sera-t-il aussi douillet et confortable qu’un nid de feuilles sèches, on peut en douter !?!

NB : la musaraigne est un mammifère de 6 à 13 gr ! Elle mesure 6 à 8 cm, avec une queue de 4cm ! Les petits à la naissance sont dépourvus de poils et pèsent un demi gramme ! La musaraigne est un prédateur, miniature mais féroce : vers de terre, insectes et leurs larves, araignées, limaces et escargots (celui-ci n’a pas été inquiété !). Mais aussi cadavres d’oiseaux ou autres mammifères.
Documentation : « La vie secrète des bêtes » chez Hachette.

Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN

17:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)