30/05/2007
Oiseau non identifié
Ce soir-là un oiseau que je n’identifie pas traverse le vallon d’un bosquet à une haie d’arbres. Puis bientôt trois oiseaux, identiques, font le chemin du retour ensemble –émettant quelques cris non identifiés ! Ma curiosité est éveillée. Je les suis longuement dans mes jumelles. Mais ils sont loin, la lumière du soir n’est pas favorable…rien ne m’apparaît comme significatif. Et, au moment de disparaître dans les arbres, ils virevoltent et les ailes révèlent alors une grande surface bleue sur le dessus…Est-ce un effet de la lumière sur leurs plumes noires ? Pourtant la surface bleue est localisée…Le mystère restera entier. Je n’ai pas d’images dans ma banque de données qui pourraient correspondre à cet oiseau, hélas !
Jeudi 30 mai. Je suis aux Salces, où je prépare l’itinéraire de la sortie que j’anime demain. De retour je feuillette –une fois de plus- le LARS JONSSON…arrêt sur image sur le rollier d’Europe : c’est un bel oiseau…Je lis : « d’assez près ne peut être confondu, mais de plus loin, notamment en vol, peut être pris pour un pigeon ou un corvidé. Le vol direct fait surtout songer au pigeon colombin, mais corps plus mince, ailes plus grandes…queue plus longue, nettement étroite.. » Retour au 21 mai près de Clermont : les trois oiseaux non identifiés pourraient-ils être des rolliers ? Je n’en ai jamais vu ! - même si Gaston PIC venait au bord de la Loire, tout près de chez moi, pour les observer chaque année, je ne l’ai jamais accompagné, dommage !- Je commence à accumuler les questions sans réponse… !!!
NB : Des documents me confirment que le rollier d’Europe est présent dans le sud, et présent sur le Larzac a noté Hubert MARTIN...il ne me reste plus qu’à espérer une autre rencontre pour réfuter ou confirmer mon hypothèse…
Ce soir,à flanc de colline, dans les derniers rayons du soleil, un grand oiseau sombre au vol puissant, plane, les ailes tenues à plat. Ce n’est pas le circaète, ce ne peut être que l’aigle de Bonnelli… ! Majestueux.
23:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
Les petites mésanges
Hier encore j’entendais les cris caractéristiques de l’oisillon nourri, et reconnaissais les jeunes mésanges. Elles sont encore dans mon jardin, et reviennent devant ma fenêtre, dans le grand noyer….N'ont-elles pas pris leur autonomie ?…je me sens un peu « coupable », car cette année, je dois l’avouer, je distribue encore, le matin, quelques graines de tournesol –une dizaine- Un petit temps d’observation m’a rassurée. La petite mésange qui « piaillait » comme un « nourrisson », venait au poste de nourrissage, et prenait une graine qu’elle allait ensuite décortiquer sur sa branche, comme le font les adultes…Mais elle piaillait dans le temps où elle décortiquait la graine ! A ces cris l’adulte n’a pas tardé à apparaître, et s’est nourri à son tour… Huit jours après l’envol , la petite famille n’est pas encore entièrement dispersée…Pourtant le mâle chante régulièrement.
Ce matin c’est la mère qui s’est présentée la première, et pendant qu’elle prélevait et mangeait les graines, elle appelait ! Pas de jeunes à l’horizon, la mère a alors appelé un long moment , se déplaçant dans les branchages…C’est le mâle qui a répondu à l’appel cette fois, lançant à nouveau son chant de séduction ! Le jeune a enfin quitté le refuge, me suis-je dit ?! Combien de jeunes survivent-ils à la sortie du nid ? Bien peu sans doute, vu leur grande maladresse pour voler, et pour se nourrir, et leur peu de méfiance…Combien de temps les adultes les accompagnent-ils ? Leur enseignent-ils la nourriture, et les dangers ? Le sait-on ?
Cet après midi, un miaulement -que je n’avais pas entendu depuis assez longtemps- le chat, hôte indésirable mais difficile à éloigner de mon jardin- est de retour…Est-ce de mauvaise augure ?
15:35 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
25/05/2007
Fleurs du causse en fête
LA VACQUERIE 26 et 27 mai 2007
10–18 heures
Exposition de fleurs fraîches
réalisée par la Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault
Maître d’ouvrage : Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement des Causses Méridionaux
Organisation et participation : Centre D'Initiation à l'Environnement du Larzac MéridionalAnimations : samedi 15h sortie cueillette avec les boatanistes de la SHHNH
samedi 21h : diaporama des felurs du causse avec le CIELM
dimanche 11h : plantes et herbes sauvages avec Christian DUR
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24/05/2007
Gaston PIC
Gaston PIC, vous l’avez deviné, est ornithologue ! J’étais jeune professeur de sciences naturelles lorsqu’il venait initier mes élèves aux trésors de la nature -Avec ses forêts, ses étangs, son fleuve, la Sologne Bourbonnaise dans laquelle j’avais élu domicile pour un temps était un vrai paradis pour les naturalistes.
Avec simplicité, Gaston PIC savait faire partager sa curiosité, sa passion pour la nature, mais aussi sa démarche de naturaliste, et de scientifique…Et il avait le don de conter, en images, et en mots. Alors l’épeire diadème, la cistude d’Europe, la mésange bleue, la couleuvre à collier et bien d’autres devenaient les héros d’histoires naturelles !
Mobilisant son auditoire d’adolescents, il initiait aussi le professeur, lui permettant de confronter les connaissances acquises durant ses études à la réalité du terrain ; et dans le même temps lui redonnant accès à toute cette connaissance spontanée, directement issue de son enfance -ce temps où elle vivait immergée dans la nature des Causses et de Navacelles.
Une pensée émue et reconnaissante pour Gaston PIC, et aussi pour Françoise, cette collègue et amie qui me l’a fait connaître, et avec qui nous avons cheminé pendant plusieurs années.
Extrait de « Journal Nature 2007 » de Joëlle JOURDAN
23:50 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouvelles conquêtes
à propos des mésanges de mon jardin...Le mâle de la mésange charbonnière, libéré des "tâches ménagères" de la dernière nichée envolée il y a deux jours, s'est remis à chanter ! Pas de temps à perdre !
Les mésanges bleues qui vont et viennent à la recherche de nourriture dans le grand noyer d'amérique -si accueillant pour les oiseaux habitués à venir l'hiver au poste de nourrissage- s'activent avec démesure pour nourrir leur nichée. On peut le penser à la vue de leur plumage, "ébouriffé" et terni...
16:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)