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09/05/2007

Une démarche scientifique

(à propos de la couleuvre vipérine)
Le scientifique qui observe un fait, parfois s’interroge. Il pose alors le « problème », puis émet une hypothèse en réponse à la question posée. Ensuite il tente de résoudre l’énigme en rassemblant les preuves qui vont valider ou réfuter cette hypothèse : il fait des observations complémentaires, il se documente, il expérimente..Puis rassemblant ces preuves, il les confrontera à l’hypothèse du départ avec un esprit objectif et critique…et conclura ! Un jeu intellectuel qui accompagne et prolonge l’observation, et évite l’interprétation hâtive.

Ce qui m’a étonnée, hier dans ma rencontre avec la couleuvre, c’est l’odeur forte qui se dégageait du serpent retourné et resserré sur lui-même me laissant penser qu’il était mort. Les mouches s’y trompaient elles aussi ! Et pourtant la couleuvre s’est enfuie, un peu plus tard, bien vivante !
Alors, cet enraidissement était-il une réaction de défense, réponse à l’agression d’un prédateur –Qui d’autre dans mon jardin que le chat ? Sûrement pas le circaète Jean-le-blanc, même s’il est friand de serpents ?! – Le danger passé le corps a retrouvé peu à peu sa souplesse et la couleuvre s’est enfuie…
Me voilà donc avec mon hypothèse ! Et l’envie de me documenter !
 extrait de "Journal Nature 2007" de Joëlle JOURDAN

15:50 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

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