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22/04/2007

Le printemps avance

A Navacelles, comme à Clermont, le vert a habillé les arbres. Le pont et les murs de pierres sont un peu moins gris, agrémentés de touches de verdure…

Chardonneret, merle noir, troglodyte, pinson, rossignol ( le voilà de retour !), fauvette à tête noire, ils chantent ! Mais aussi ils vaquent à leurs petites occupations : prélever un insecte dans un bouquet de jeunes feuilles ou de fleurs, s’épouiller, ou s’ébouriffer pour remettre de l’ordre dans le plumage ?! …  Ce matin je me « régale les yeux » à regarder les chanteurs dans mes jumelles : le troglodyte ouvre grand son bec, long et fin ; avec sa queue relevée, il a une silhouette qu’on ne peux oublier ! Même le rossignol se montre à découvert ! Tous les arbres n’ont pas mis leurs feuilles, l’observation est encore aisée pour quelques jours…Gorge claire, ventre gris, dos et queue roux, il chante comme chante un rossignol : à pleine voix !

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Le soleil s’enfonce dans la vallée, éveillant les pentes peu à peu, il ne tardera pas à caresser la cime des arbres de ses doigts de lumière. Et rejoindra la rivière…Le voilà au-dessus de la falaise : un soleil déjà blanc ! -bienfaisante lumière qui n’a mis que huit minutes, pour parcourir la distance qui sépare le soleil de la terre

J’aime ainsi m’immerger dans les sons, dans les images -Observateur immobile et patient-  Etre observée aussi, les oiseaux sont curieux et nous rendent souvent une petite visite..-Voir de mes yeux l’oiseau tout proche est toujours une grande récompense à l’attente, un grand bonheur !

Près de la rivière, les jeunes feuillages vert tendre jouent plus de la transparence, que de la brillance…Pour dire la rivière, il faut des sons, ceux de l’eau qui cascade sur les pierres, c’est le premier indice de sa présence. Il faut aussi la fraîcheur de l’air qui se perçoit quand on s’approche. Puis la rivière s’offre à la vue : pure et cristalline, à la couleur changeante selon la lumière, selon la saison…parfois il y a une harmonie parfaite entre l’eau et les berges, dans des vert bleus –couleurs des saules- ou des vert jaunes comme les noisetiers…Pour dire la rivière il y a aussi les parfums. Des senteurs qui me sont familières.

Je n’ai pas entendu ce matin les coups répétés du pic épeiche. A-t-il abandonné le vieux peuplier aux branches mortes qui résonnaient comme un tambour ! Les récents travaux d’aménagement du forage l’ont-il forcé à chercher un nouvel arbre pour son nid ?

Près de la rivière chante la mésange bleue. Un grimpereau visite un jeune aulne…Le rouge gorge égrène quelques phrases…Le printemps a paré le hêtre d’un bel habit de verdure. Ses jeunes feuilles frémissent sous le vent léger, mais ne bruissent pas encore…

00:05 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

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