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30/03/2017

Le concert du printemps 2017

Sur le sentier qui longe la rivière, et sous le couvert de la végétation en pleine effervescence !

 

Les mésanges charbonnières, mésanges bleues, mésanges à longue queue, le rouge gorge familier, le troglodyte mignon, le pinson des arbres,

mais aussi le pouillot véloce et la fauvette à tête noire, ils sont tous là ceux qui ont survécu à l'hiver, et ceux qui ont rejoint nos latitudes assez tôt dans la saison

et ils chantent dans les arbres ou les fourrés; dans l'épaisseur d'un feuillage persistant ou sur les hautes branches d'une arbre encore dénudé dont les bourgeons viennent de libérer un bouquet de jeunes feuilles vert tendre.

Se joindront à eux tous ceux qui nous reviennent de l'autre côté de la Méditerranée. Dans les pentes, la fauvette passerinette dont le chant se mêlera à celui de la fauvette pitchou, l'engoulevent d'Europe, et dans les fourrés du bord de l'eau, le rossignol philomèle.

 

Une belle lumière ce matin, au-dessus de la rivière et sur sa plage de galets. Le chant cristallin d'une fauvette à tête noire retient mon attention, je la cherche des yeux dans les branchages d'un tilleul, et dans le contre-jour, m'apparaissent alors mille flammèches suspendues aux rameaux. Je reste longtemps dans cette immobilité silencieuse et contemplative, et je deviens tour à tour fauvette, arbre dressé, ramure ciselée comme une oeuvre d'orfèvre, flammes dansant dans la lumière. Mes yeux s'agrandissent et s'abreuvent à cette lumière !

 

Nous allons si souvent, sur les chemins -et dans nos vies- trop vite, et sans voir toute cette beauté !

 

 

28/03/2017

Lo sarralhier

un texte de Marie-Louise Jourdan

Lo sarralhier anonça la prima per un cant, quite-sèm! quite-sèm ! quite sèm! que vol dire "sèm quite de l'ivèrn, sèm sauvats" !

Mas escotatz plan: se lo sarralhier canta pas que sus doas nòtas: qui-tè ! qui-tè ! n'avèm incara per un brieu del freg, de la barbasta et tot còp de la néu

 

La mésange charbonnière annonce le printemps par son chant: quite-sèm! quite-sèm! quite-sèm ! qui veut dire "nous sommes quitte de l'hiver, nous sommes sauvés"

Mais écoutez bien, si la mésange ne chante que sur deux notes, nous aurons encore un peu de froid, de gelée blanche, et parfois de la neige.

 

26/03/2017

Eaux printanières

à Navacelles ... après la pluie, aux premiers jours du printemps

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la rivière a une belle couleur bleu turquoise

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dans les talwegs, l'eau est cristalline

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sous les ombrages humides du bord de l'eau on trouve l'anémone hépatique (Hepatica triloba) bleue ou, plus rarement, blanche

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La résurgence en cascade, à La Foux, gronde !

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dans les pentes et éboulis ensoleillés, à l'adret, l'Asphodèle blanc (Asphodelus albus ) fleurit

05/03/2017

A L'Art en Poche

à L'ART EN POCHE à LODEVE. Présentation de la série "Racine vagabonde" , à partir du 10 mars, à l'occasion du printemps des poètes.

Photographies de Joëlle Jourdan, et poèmes de Bernard Bienaimé dialoguent autour d'une sculpture de Martine Le Fur.

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La Racine, telle un lutin de la forêt, a vagabondé dans la nature sauvage de Navacelles, aux quatre saisons; elle s'est amoureusement mêlée aux éléments -terre, pierres, eau- et à la végétation -lichens, mousses, herbages, dialoguant avec eux.

Joëlle Jourdan a suivi, à distance, ses pérégrinations, puis a fixé en images ses découvertes, ses émois...

Bernard Bienaimé, dans ses poèmes, nous dévoile leurs conciliabules.

 

L'ART EN POCHE    40, Grand Rue 34700 LODEVE

http://lartenpoche.blogspot.fr/

Joëlle JOURDAN, photographies   ART ET NATURE

Bernard BIENAIME, poèmes  L 'ART D'EN FACE

Martine LE FUR, sculpture céramique

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L'ART EN POCHE, horaires d'ouverture

Mardi à Jeudi de 11 à 15 h et de 17h à 20 h 30
Vendredi (jour d'apéro-spectacles) de 11 à 15 h et de 17h à 22 h 30
Samedi de 10 h à 15 h et 
Dimanche de 11 h à 15 h
et de 17 h à 20 h 30

*  *  *

26/01/2017

Daucus carota

au réveil ce matin, une surprise: la neige s'est invitée pendant la nuit ...

dans le pré blanchi je cueille une carotte sauvage, elle m'accompagnera dans mes vagabondages ...

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Je ne résiste pas au plaisir d'aller marcher, une fois encore dans la neige. Emprunter des chemins familiers, me laisser éblouir par la beauté du paysage.

un paysage saupoudré de neige comme un gâteau au chocolat l'est de sucre glace ! Le blanc et le noir s'entremêlent et se révèlent mutuellement. La neige rehausse les arrêtes rocheuses, les lignes de crêtes, la silhouette dénudée des érables, le vernis de la feuille du buis... Les falaises, ainsi parées, semblent altières,  et la rivière plus profonde ... Sur le chemin recouvert de neige fraîche, je découvre des pistes. Celle d'un sanglier, puis celles de perdrix.

je m'élève au-dessus de ce paysage changeant. Redécouvre les points de vue ... La lumière filtre, par moments, au travers des nuages, révèle les reliefs, et la profondeur des gorges. Des voiles de brume, apparaissent ici, puis là, sur lesquels se dessinent des silhouettes rocheuses ou d'arbres. Par moments, c'est tout le paysage qui disparaît, ou presque. Un envol bruyant attire mon attention, quatre perdrix s'éloignent vers les falaises...

Moments magiques. Que l'on aimerait partager.

 

Extrait de "Journal Nature 2017" de Joëlle Jourdan

 

22:16 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)