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24/04/2015

Faire avec ses mains

"Faire avec ses mains ce que l'on voit"    Auguste Rodin

 

"l n'y a de vrai que la Nature qu'il faut savoir regarder...

On cherche des sujets dans sa tête, il faudrait apprendre à ouvrir les yeux. C'est difficile...

Tout est là. Imitez, copiez la Nature, mais ne la façonnez pas, ne la faussez pas...

En elle (la Nature) est la science éternelle et la source intarissable. Par elle nous connaîtrons toujours la vérité et par elle nous renouvellerons incessamment nos acquisitions. Qu'est ce que l'imagination, sinon le don de combiner des souvenirs ? Or nos souvenirs sont limités et notre imagination est restreinte au lieu que l'immense Nature nous offre sans cesse un vaste magasin où nous sollicite l'infini des sensations...

Il faut donc se mettre devant la Nature, devant son mystère.

 

L'oeil ne voit que lorsque l'esprit le mène."

 

 

Extrait de "Faire avec ses mains que ce que l'on voit" Auguste Rodin.  Ed Mille-et-une-nuits

 

 

15:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2015

Exposition Navacelles 2015

Le nouveau projet est lancé: les artistes membres d'Art et Nature exposeront cette année sur le thème de

"Entre-deux". Temps et espace, le vide qui relie et révèle; dedans/dehors, le seuil; métamorphose et devenir ....

Une recherche menée depuis plusieurs mois, qui a abouti à la création des 3 pièces exposées dans la galery News Brevery Arts à Cirencester en Angleterre dans le cadre de la Biennale Internationale des Arts du papier organisée par Chaîne de papier

Claude Varisco, Mireille Pélindé Rian et Joëlle Jourdan explorent, ensemble et séparément, les ressources expressives du papier fait main, de la terre, de la photographie -un dialogue des matières au service du sens- pour créer oeuvres en volume, livres d'artistes, installations ...

Rendez-vous à Navacelles (Cirque de Navacelles ) du 15 au 23 août 2015 pour de nouvelles aventures artistiques: une exposition, des ateliers, des événements (lecture, poésie, chanson)...

 

 

 

22/04/2015

Papier fait main et terre

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Papier fait main Claude Varisco. Terre Joëlle Jourdan

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Une recherche sur "Entre-deux", le thème de notre prochaine exposition à Navacelles.

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16/04/2015

Concert du printemps

à Navacelles...

Sortir à l’aube … Saisissement. Le ciel est encore étoilé, et le croissant de lune descendante lumineux. Fraîcheur de l’air …

Eveil de la nature. Les chants d’oiseaux s’élèvent, sortent de la nuit peu à peu. J’accueille ces chants isolés tout d’abord, puis bientôt mêlés: le « concert matinal du printemps » !

 

Sur les bords de la rivière chantent le rouge gorge familier et le troglodyte mignon. Le troglodyte mignon, est un oiseau brun à la queue courte et relevée ce qui le caractérise, et dont la taille de 9,5 cm en fait le plus petit oiseau d’Europe après les roitelets triple bandeau et huppé. Il lance une strophe de notes stridentes et de trilles aigus à intervalles assez longs depuis les branches basses d’un arbre ou d’un buisson facile à identifier et qui révèle sa présence. Son chant protège le territoire sur lequel est le nid, installé dans une cavité, entre les pierres ou les racines des arbres.

Quand il ne chante pas le troglodyte mignon se tient très près du sol où il furète avec vivacité dans la végétation et les pierres et à la recherche des insectes constituant son régime alimentaire.

Au loin le geai des chênes … ici la mésange charbonnière, et là le grimpereau des bois. Des couples se poursuivent sur l’eau et dans l’air : ballet nuptial du canard colvert et du cincle plongeur.

 

Je m’abandonne à l’écoute des cris, des chants, tour à tour immergée dans les sons, ou témoin  immobile. Arbre parmi les arbres. Arbres bourgeonnants le printemps –je suis à l’automne de ma vie. Mes yeux s’égayent aussi dans les verts délicats des feuillages –fantaisies printanières. Toucher des yeux ces étoffes végétales en transparence sur le ciel qui s’éclaire peu à peu.

 

Après son tour de chant, le grimpereau visite le tronc d’un peuplier, du bas vers le haut, en spirale, et plusieurs fois, avec agilité et minutie (il ne sait pas descendre, la tête en bas, comme la sitelle torchepot, remuant et infatigable grimpeur des arbres !). Le grimpereau prélève au passage quelques insectes dissimulés sous l’écorce qu’il fouille de son bec long, fin et recourbé.

 

Ravissement. Mes pensées se sont effacées. J’habite ce lieu longuement …

Premier rayon du soleil sur la falaise, tout en haut du Cirque …

 

Extrait de "Journal Nature 2015" de Joëlle Jourdan