Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2015

Ecoute des chants

Au bord de l’eau …

En longeant la rivière, je retrouve les chanteurs qui me sont familiers : merle noir,  pinson  des arbres, rouge queue, rouge gorge familier, pouillot véloce, troglodyte mignon.

Chaque oiseau occupe un territoire qui lui est propre. Et chaque espèce à son milieu favori : arbres, arbustes ou broussailles.

les mésanges nichent et se nourrissent dans les arbres : mésange charbonnière, mésange noire, mésange bleue, mésange nonette. Les reconnaître sera un jeu facile …

Une écoute même distraite permettra d’identifier les chants familiers, tout au long du parcours, mais il faudra affûter ses oreilles pour entendre, mêlés à eux, les chants d’oiseaux moins connus. C’est alors que commencera le travail d’écoute, étudier la structure du chant, son ampleur, sa fréquence, et tenter d’y joindre l’observation. La patience est très souvent récompensée, et quel bonheur lorsque la nature ainsi s’anime !

Les chants ne résonnent pas de la même façon selon le lieu. Ils s’amplifient à proximité des falaises, ou dans une clairière, et peuvent prêter à confusion.

On doit parfois aller à la rencontre de l’oiseau plus rare, comme le merle bleu dans les gorges.

Le rossignol philomèle, souvent dissimulé au plus profond des buissons, s’est éloigné du village ces dernières années, nous privant de son chant au cœur même de la nuit !   

106-rec.jpg

 Les chants ne sont pas les seules manifestations des oiseaux, il y a aussi de nombreux cris. Cris de contact, cris d’alarme, comme celui du pinson des arbres lorsqu’on s’approche trop de son nid –un cri pouvant rappeler celui d’un insecte, mais plus puissant. Il est prudent alors de s’éloigner pour ne pas provoquer un dérangement

D’autres cris s’élèvent parmi les chants, ceux du geai des chênes, du pic épeiche, du pic vert et du cincle plongeur, à leurs passages entre les arbres, ou sur l’eau …

 

Par endroits, des mâles, gardiens de leurs territoires se chamaillent; avec beaucoup de véhémence.

 

Après le concert du matin, viendra, pour les oiseaux, le moment de partir à la recherche de nourriture …

 

 

 

Extrait de « Journal Nature 2015 » de Joëlle Jourdan

09/05/2015

Essai

une recherche pour l'Entre-deux ...

098-rec-w.jpg

terre et racines, joëlle jourdan

028-entredeux-w.jpg

 

 

 

07/05/2015

Entre la terre et l'eau

La rivière s’écoule sur son lit de galets. Transparence parfaite de l’eau.

 

Dans l’Entre-deux –entre la terre et l’eau- l’eau couvre et découvre les pierres.

Illusion d’optique. Mes yeux s’y méprennent et sous le miroir de l’eau voient une respiration de la Terre

 

                mouvement  irrégulier, imprévisible, et perpétuel

Sanglots prolongés de la rivière

Respiration hésitante du nouveau-né, ou celle du dormeur habité de rêves

 

 

Le troglodyte dit sa présence depuis la branche basse du noisetier

Le soleil se brise en éclats de lumière dans les remous du courant et sur les pierres de la berge.

 

Je ferme les yeux et m’immerge dans les sons générés par la rivière –si peu de mots pour en décrire leur richesse

 

Trop peu de mots pour dire cette même respiration entre les êtres.

 

125-w.jpg

 

 

 

Extrait de "Journal Nature 2015" de Joëlle Jourdan

 

18:11 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

04/05/2015

Pivoines officinales

Sur la montagne de la Séranne ...

 

P1300929-w.jpg

"La pivoine occupe des versants calcaires, à sol généralement superficiel, rocailleux et sec en été, et des fourrés de chênes pubescents. A l'ombre sa vitalité diminue et dans un tapis végétal fermé elle disparaît pratiquement"  extrait de "VU Fiche pratiques pour la conservation-plantes à fleurs et fougères. Suisse"

P1300916-w.jpg

Tige simple isolée. 20 à 50 cm. Feuilles caulinaires pétiolées et triséquées, vert sombre et glabres sur le dessus, grises et pubescentes au-dessous.

P1300917-w.jpg

Grandes fleurs solitaires et terminales. 5 sépales inégaux, 5 à 10 pétales rouges ou roses. Nombreuses étamines soudées à la base en un disque nectarifère charnu. 2 à 3 carpelles tomenteux.

P1300927-w.jpg

P1300948-w.jpg

La pivoine officinale régresse avec la destruction de ses biotopes et la cueillette. Espèce protégée au plan national en France.

P1300936.jpg

 

Paeonia officinalis L Pivoine officinale fam Paeoniacées Ordre Saxifragales

plante herbacée, vivace, bois clairs et pelouses rocailleuses

(Fleurs et paysages des Causses de Christian Bernard)

 

 

24/04/2015

Faire avec ses mains

"Faire avec ses mains ce que l'on voit"    Auguste Rodin

 

"l n'y a de vrai que la Nature qu'il faut savoir regarder...

On cherche des sujets dans sa tête, il faudrait apprendre à ouvrir les yeux. C'est difficile...

Tout est là. Imitez, copiez la Nature, mais ne la façonnez pas, ne la faussez pas...

En elle (la Nature) est la science éternelle et la source intarissable. Par elle nous connaîtrons toujours la vérité et par elle nous renouvellerons incessamment nos acquisitions. Qu'est ce que l'imagination, sinon le don de combiner des souvenirs ? Or nos souvenirs sont limités et notre imagination est restreinte au lieu que l'immense Nature nous offre sans cesse un vaste magasin où nous sollicite l'infini des sensations...

Il faut donc se mettre devant la Nature, devant son mystère.

 

L'oeil ne voit que lorsque l'esprit le mène."

 

 

Extrait de "Faire avec ses mains que ce que l'on voit" Auguste Rodin.  Ed Mille-et-une-nuits

 

 

15:00 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)