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16/07/2009

La beauté

Extrait de « Le Prophète » de Khalil GIBRAN

 

Et un poète dit, Parlez-nous de la Beauté.

Et il répondit :

  Où cherchez-vous la beauté et comment la trouverez-vous, à moins qu’elle ne soit elle-même votre chemin et votre guide ?

  Et comment pourrez-vous parler d’elle, si elle ne tisse pas elle-même vos paroles ? La beauté n’est pas un désir mais une extase.

Elle n’est pas une bouche assoiffée ni une main vide tendue,

  Mais plutôt un cœur embrasé et une âme enchantée…

 

La beauté est l’éternité se contemplant dans un miroir.

  Mais vous êtes éternité et vous êtes le miroir.

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05/06/2009

Henry-David Thoreau

Journal 1837-1861, présenté par Kenneth White
Septembre 1839
"La nature ne se hâte jamais, ses révolutions suivent un cours régulier. Le bourgeon se gonfle imperceptiblement, sans hâte ni désordre, comme si les courtes journées de printemps étaient une éternité. Chacune de ses opérations semble, sur le moment, le seul objet pour lequel toutes choses sont différées. Pourquoi donc l'homme se hâterait-il, comme s'il avait moins que l'éternité pour accomplir l'action la plus petite ? Qu'il mette des siècles, s'il le faut, pour bien faire la tâche la plus humble...Si le soleil couchant parait le presser de mettre le jour à profit tant qu'il dure, le chant du grillon, au rythme égal qu'il eut toujours, ne manque point de le rassurer et lui enseigner à prendre son temps désormais." Henry David Thoreau
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14:48 Publié dans Nature, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2008

Lectures chuchotées

Samedi, dans l'église où se déroulait l'exposition, on pouvait s'agenouiller dans le confessionnal pour y entendre, murmurés par Anne Hillebrand, des morceaux choisis sur le thème de l'eau...16nava B.jpg

Dans les parfums de savon et lavande, invitation à tendre l'oreille aux secrets d'un flot de mots, comme lavandière à genoux au bord de la rivière.

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Anne Hillebrand avait conduit dans un premier temps des visiteurs désirant retrouver leur âme d'enfant et se laisser émouvoir par les merveilles de la nature : une feuille au fil de l'eau, des rides d'eau venant mourir doucement sur la berge ...il suffit parfois de s'arrêter et de contempler ce que la nature nous offre !

photo de Bertrand Louvet Navacelles-16-08-08 020bis.jpg

Anne Hillebrand avait proposé :

"Chacun sera invité  à donner libre  cours à une écriture personnelle dans le lit de la rivière, une petite  phrase, éphémère, qui dialoguera un instant avec le discours de  l'eau."

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17/08/2008

Téo Libardo

De beaux textes, de belles mélodies, et une belle voix...! Téo Libardo a conqui son public. 

Ce concert était donné à Navacelles, au terme de la journée Land Art.

Dans le cadre de l'exposition Méandres où Téo Libardo exposait ses toiles ...Un artiste complet !  003recweb.jpg

vous pouvez retrouver ses chansons sur  http://teolibardo.musicblog.fr/2/    ou vous procurer son cd.

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08/01/2008

Chemins de pierres

Elle aimait ce lieu. Depuis toujours. Ou bien était-ce ce lieu qui l’aimait . Et l’invitait régulièrement.   Depuis toujours  elle allait sur ces mêmes chemins d’un pas égal. D’un pas à l’autre. D'une image à l'autre. Et à chaque fois renouvelée.

Elle marchait. De longues heures. Elle voyait changer la lumière. Elle aimait cette lumière si particulière, filtrée dans les feuillages des grands arbres au bord de l’eau, ou rasante sur le rocher. Elle connaissait la lumière à chaque saison, à chaque moment du jour. Elle était fascinée aussi par la nuit sous un ciel noir profond, ou encore par la lumière étrange d’une nuit de pleine lune, réveillant les ombres plus noires, plus mystérieuses.

Elle regardait tout. Elle écoutait tout. Elle se laissait submerger par les sensations. Elle devenait tour à tour, feuille, papillon, oiseau et s’envolait vers on ne sait quelle destinée. Elle devenait écorce, terre, eau et même pierre. Elle était fascinée par tant de couleurs. Tant de matières. Elle se perdait parfois dans la profusion de formes et de couleurs.

Elle écoutait tout. Elle se perdait aussi dans la profusion de sons . Le vent dans les herbes et les feuillages qu’elle écoutait en fermant les yeux. L’eau de la rivière près de laquelle elle s’arrêtait toujours. Le chant des oiseaux qu’elle avait appris à reconnaître. Et le son clair des pierres sous ses pas.

Elle avait souvent marché ainsi. D’un pas à l’autre. D'une image à l'autre. Laissant son regard vagabonder.  Elle aimait se perdre dans la profusion de sensations.

Elle allait . D’un pas à l’autre. Elle marchait de longues heures sur ces chemins de pierres. A chaque fois     renouvelée.

Extrait de « Le temps d’une vie » de Joëlle JOURDAN

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12:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)