Printemps à Navacelles

Une promenade pour découvrir le Causse, en bordure du Cirque de Navacelles...le printemps est là !

Les chènes pubescents n'ont pas encore mis leurs feuilles, mais à leurs pieds, les narcisses de requien s'épanouissent. Et partout volent les citrons, papillons de grande taille, jaunes pour les mâles et blanc-verdâtre pour la femelle. 

Sur les étendues rocailleuses des bords de falaises, s'accroche l'iris jaunâtre, qui peut être jaune ou violet, parfois blanc. Domaine des crave à bec rouge, faucon crécerelle, grand corbeau et aussi l'aigle royal qui nous honore de sa présence.

Sur les bords de falaises l'iris jaunâtre

Dans les pentes en éboulis, l'hellébore

et le muscari le long des chemins.

Un paon de jour se chauffe encore sur les pierres, ailes ouvertes, mais déjà trop vif pour se laisser saisir en image !

Dans les buissons chantent la fauvette pitchou et le pinson des arbres.

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Nous voilà dans le Cirque de Navacelles.

Le village et son pont de pierres sur La Vis.

Dans la vallée, près de la rivière, l'anémone hépathique...

et l'anémone des bois

Les grands arbres se parent de feuilles aux couleurs tendres...

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Je me suis levée au petit matin pour assister au réveil des oiseaux, moment magique ! Près de la rivière, chantent les mésanges charbonnières, mésanges bleues et mésanges noires. Le pinson des arbres, est toujours à son poste près du pont.

Des chants plus mélodieux, celui de la fauvette à tête noire et le chant flûté et léger du rouge gorge, s'élèvent ensemble -ils n'occupent pas le même territoire. Le rossignol philomèle est attendu, il ne tardera pas !

Le troglodyte mignon lance sa trille puissante et change de perchoir...

Le pic épeiche tambourine sur les branches mortes des grands peuliers qui résonnent au loin, puis s'éloigne de son vol lourd et onduleux.

Près des maisons chantent le rouge queue noir. Un grimpereau a niché entre deux pierres d'une ruine. Mâle et femelle vont et viennent de la ruine aux arbres du bord de l'eau. Se déplaçant en spirale sur les troncs et les branches, à la recherche d'insectes logés dans leurs écorces...

Après leur tour de chant, et dans les premiers rayons du soleil, les chardonnerets élégants visitent les hautes herbes y prélevant des bourgeons floraux, et le serin cini s'affaire au sol...

Tout en haut d'un peuplier, un écureuil cueille les châtons nouvellement éclôts, et les mange avec méthode, s'aidant de ses pattes avant également agiles...

Extrait de "Journal Nature 2010" de Joëlle Jourdan