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27/03/2009

Les papillons

A Navacelles...Dans les espaces herbeux et buissonnants des bords de rivière, volent les papillons...

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La piéride du chou, papillon très commun, qui se plait dans les endroits où l'on cultive des légumes et où la chenille fait parfois de sérieux ravages, mais ici les piérides se nourrissent de plantes sauvages ! La femelle se distingue du mâle par ses deux ocelles noirs sur des ailes blanc/verdâtre. C'est la chrysalide qui hiberne.

Le citron de provence. C'est le mâle qui est vivement coloré en jaune avec un ocelle rougeâtre sur chaque aile. La femelle blanchâtre peut être confondue en vol avec une piéride, mais elle s'en distingue par ses antennes rougeâtre. Les chenilles se nourrissent de bourdaine et de nerpun. Chez ce papillon c'est l'adulte qui hiberne !

L'aurore. On repère le mâle lorsqu'il vole à la tâche orangée à l'apex de ses ailes antérieures. Le revers des ailes postérieures est marbré de vert. La chenille se nourrit de cardamines et autres crucifères, et c'est la chrysalide qui hiberne. Ici l'aurore butinait les viollettes. j'ai tenté de photographier le papillon, qui s'envolait à chaque fois, il ne me restait plus qu'à photographier les fleurs !

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Le flambé. Un beau papillon protégé car devenu rare. Le mâle et la femelle ne se différencient que par la taille. Le flambé se rencontre assez fréquemment sur les bords de rivière où abondent les prunelliers, et aubépines qui sont les plantes hôtes de la chenille. De nombreux papillons se rassemblent parfois autour de flaques d'eau (près des fontaines) ou de galets humides de la rivière.
Documents utilisés : "Papillons"de Ivo Noväk ed Gründ et "Insectes" de G. Mac Gavin chez Bordas
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L'anémone des bois pousse avec l'anémone fausse renoncule aux fleurs jaunes.
Extrait de "Journal Nature 2009" de Joëlle Jourdan

21:22 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

18/03/2009

Fauvette mélanocéphale

Sur le rebord de ma fenêtre un va-et-vient d'oiseaux pendant les longs mois d'hiver...

La fauvette mélanocéphale (  à ne pas confondre avec la fauvette à tête noire) n'était pas venue l'hiver dernier à la mangeoire, mais la rigueur de celui-ci lui a donné du courage...

Je l'ai vue s'approcher peu à peu, attirée sans doute par le manège incessant des mésanges ( mésanges charbonnières et mésanges bleues). Puis oser se présenter à la mangeoire, d'abord furtivement, y prélevant un peu de beurre, puis avec davantage d'aise et de confiance....Ce qui me permettait de l'observer longuement....

Une tête noire (noir de suie) et un oeil cerclé de rouge...Le dos gris foncé, la poitrine plus claire, pour le mâle, la femelle a une tête grise.

Les fauvettes à tête noire, qui ne portent qu'une calotte, noire pour le mâle et brune pour la femelle, n'ont pas eu besoin du beurre pour affronter l'hiver. Elles n'ont pas visité la mangeoire, mais ne quittaient pas le troène, à quelques mètres de là, qui leur offrait abri et nourriture. Je les voyais s'étirer pour prélever les baies portées par les panicules dressés ...

L'hiver cède la place au printemps, les oiseaux sont toujours là dans mon jardin. La fauvette à tête noire et le rouge gorge commencent à chanter. La mésange bleue visite régulièrement le nichoir, et le rouge queue noir un trou dans le vieux mur...

20:53 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)

01/03/2009

Une journée pluvieuse

Il pleuvait à Navacelles, une pluie fine et régulière. Pluie nourrissante qui prépare le printemps...

Ce matin j'ai remonté la rivière, visitant les endroits qui me sont familiers : le platane, le vieux peuplier, le hêtre.

Assombrie sous la pluie, l'écorce parcheminée du hêtre est luisante comme une peau. La lumière joue dans les gouttes d'eau qui perlent aux extrémités des branches les plus fines.. Des grives chantent perchées au sommet des grands arbres. Les chatons des noisetiers, pendeloques naturelles, ne se balancent pas, sauf au passage d'un oiseau. Mésanges, fauvettes, rouge gorges, pinsons...Ils ont survécu à l'hiver rigoureux et sont en attente du printemps...Déjà actifs, en recherche de territoire, ils entonnent  leurs premiers chants ...

Le bruit de mes pas est sourd sur la terre humide...

En fin de journée profitant d'une éclaircie, j'ai suivi le sentier pierreux qui serpente au-dessus des gorges. A cette saison, le paysage est très minéral, village et pentes se mêlant dans une belle unité. Les pierres du chemin et des éboulis, les rochers des falaises à mi-pente, sont d'un gris dense, chargés de l'eau de pluie lentement absorbée tout au long de la journée. Un brouillard cotonneux masque le haut des falaises, rehausse les silhouettes des arbres ça et là, et s'effiloche sur les crêtes formant de petits nuages bas qui traversent le Cirque. 

Retour à la nuit tombante. arrivée à la nuit tombée, accueillie par la chouette hulotte et son chant qui résonne au fond des gorges...

A l'intérieur j'ai retrouvé le feu de bois dans la cheminée et ses longues histoires qu'il se plait à raconter lorsqu'on s'approche...

NB : Il y a des moments, des jours où tout paraît à sa place, et où nous sentons que nous sommes un élément d'un grand ensemble....

extrait de "Journal Nature 2009" de Joëlle Jourdan

21:52 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)