11/07/2019
ça papillonne dans les valérianes
Les valérianes rouges (centranthus ruber) étaient très attrayantes pour les papillons ce matin ! ça butinait de toutes parts et à tire d'ailes !
J'ai tenté quelques photos avec mon petit compact... Mais pas question d'ajuster longuement le cadrage, ni les réglages, les papillons n'étaient pas là pour poser ! Ils butinaient, avec empressement, d'une fleur à l'autre. Beaucoup de mes images étaient tout simplement floues -mais pas de flou artistique malheureusement !
le flambé Iphiclides podalirius, ou voilier au vol plané très élégant (la chenille est accueillie et nourrie par des rosacées, prunelliers, aubépines... Il est plus facile de le photographier lorsqu'il boit sur les surfaces de roches humides, au abords de la rivière ou des fontaines, où parfois il se rassemble en grand nombre
Aux heures chaudes de la journée, et alors qu'ils sont au summum de leur activité, il n'est pas aisé de faire de belles photos de papillons (à moins d'être un photographe confirmé en photo animalière, et macro photo !) ...
le citron de Provence, gonepterix cleopatra. (se distingue du Citron, gonopterix rhamni par la tâche orangée sur les ailes antérieures du mâle) La chenille de ce dernier se développe sur le nerprun, la bourdaine. Et l'adulte peut vivre jusqu'à une année, traversant les affres de l'hiver à l'abri d'une végétation dense comme le lierre)
Les papillons ne nous laissent même pas le temps de l'observation fine afin d'en repérer les couleurs, les tâches et ocelles colorés, les formes, nécessaires à la détermination des différents individus rencontrés.
ce papillon serait-il un misis, hyponephele lycaon ?
Les différences entre mâles et femelles, le vieillissement rapide des papillons atténuant les couleurs et endommageant leur formes compliquent l'affaire !
Et celui-ci, aux ailes sombres et de taille moindre que celle des papillons précédents, que je n'ai pas su déterminer, n'ayant pas eu le loisir de l'observer longuement ...
et d'autres encore qui ne m'ont pas laissé le temps de leur voler quelques images, des argus, des colias ...
"Un moucheron qui traverse l'air, un brin d'herbe qui fait vibrer le vent, une goutte d'eau, une lumière, et d'un seul coup il n'y a plus de mots : il y a l'étendue muette de la réalité, où le langage est déposé, où la conscience est minéralisée". JMG Le Clézio
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Sur le chemin du retour, les gris et les rouilles de la roche, en dialogue, attirent mon regard, comme à chaque fois !
"On regarde, on regarde, on ne se lasse pas de regarder. On ne sait rien, on ne veut rien, on n'attend pas de révélation, ni de métamorphose." JMG Le Clézio
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Extrait de "Journal Nature 2019" de Joëlle Jourdan
13:49 Publié dans Nature | Lien permanent | Commentaires (0)